Mon Père est potier, une fois par an, après 365 jours de dur labeur, il enfourne le travail d’une année pour une cuisson de 24 heures. Une journée magique où le grand four sera alimenté jusqu’à atteindre la température de 1320 degrés. Une journée en rouge, jaune, orangé, doré, à la lumière des flammes dansantes, à la chaleur et au crépitement du feu. Une journée qui réchauffe l’hiver, un moment unique où l’on se retrouve petits et grands autour de la chaleur rassurante du foyer.
Les montres indicateurs de température que l’on entrevoit enveloppées dans la flamme au travers des petits carreaux ont été qualifié de « lapins » par Nina. L’intérieur du four est si incandescent qu’il faut des lunettes de protection pour protéger ses yeux lorsque l’on regarde au travers des petits carreaux.
Une fin de soirée fatiguée avec un doudou bien en sécurité.
La température intérieur est si haute qu’il faudra attendre 5 jours que le four refroidisse avant de pouvoir l’ouvrir sans risque de choc thermique pour les pots. 5 longues journées d’attente avant de pouvoir admirer le résultat d’une année de travail.

 

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